Nombreuses sont les personnes qui, ayant eu une expérience de vie commune avec un animal témoignent de la symbiose existant dans cette relation; certes cette compréhension mutuelle relève bel et bien d’un coté magique dans lequel le langage parlé n’a somme toute plus beaucoup d’importance.
Pour autant avons-nous conscience de tous les aspects de cette relation symbiotique ? Cet amour réciproque crée des liens qui outrepassent largement le domaine du visible et de l’explicable. En effet les échanges énergétiques existant entre l’homme et l’animal sont très puissants, l’animal jouant un rôle de véritable éponge, absorbant et prenant sur lui nos émotions, tensions, ou pensées négatives. On comprend donc mieux pourquoi l’animal nous fait autant de bien !
Il va sans dire que ce n’est pas toujours une partie de plaisir pour lui ! Il lui faut trouver un moyen d’éliminer toutes ces énergies négatives. Ce moyen, l’animal le trouve en grande partie dans ses promenades dans la nature. (que dire alors des animaux citadins n’ayant pas d’espace naturel à proximité…)
Mais il arrive parfois que l’animal n’ai plus la force d’absorber notre stress ou notre comportement inadéquat. Alors il va nous renvoyer à nous-même en utilisant les outils de communication dont il dispose ; ceci peut amener l’animal à développer des comportements pathologiques, tels phobies, anxiété, réactivité,hyperattachement,ou dépression. J’ai vu une fois une personne dépressive qui paraissait presque heureuse que son chien prenne lui aussi des antidépresseurs !
L’animal par ses comportements nous en apprend beaucoup sur nous-même, il nous renvoie en miroir nos incohérences, nos manquements et notre manque de conscience. Les animaux nous font grandir, à condition d’avoir l’humilité de regarder en soi et d'admettre que notre mode de communication et/ou nos comportements doivent être remis en question. Si l’on considère notre relation à l’animal avec cette conscience, alors nous grandissons chaque jour et nous pouvons ainsi lui donner un amour teinté de la plus belle des couleurs : le respect.
Mishka